Renaissance du PDG ou de l’armoirie de la Déchéance Nationale ?

On peut lire à travers un communiqué signé par Luc OYOUBI Secrétaire Général par  »intérim » du Parti Démocratique Gabonais, qui convie les membres du secrétariat exécutif et les membres du conseil consultatif des sages à une importante réunion ce mercredi 08 Novembre 2023 à 17h, dans la salle de réunion du rez de chaussée au siège du parti sis à Louis.

Il est clair qu’après les évènements du 30 Août dernier, la formation politique des BONGO et cie devait naturellement connaître des moments de réajustement ou de mutation. En effet, étant le parti au pouvoir depuis 1968, la formation politique d’Omar Bongo née dans les eaux troubles de la Bouenguidi, dans la province de l’Ogooué Lolo a été durant tout son règne un organe central de la gestion de la chose publique au Gabon. Président ; Ministre ; Directeur Généraux et homme d’affaires privilégiez, tous étaient pour la plupart pioché au sein de cette Matrix.

Il est donc clair dans l’opinion nationale que les membres de ce cercle vicieux sont naturellement responsables de l’état de déliquescence actuel du Gabon. Celà dit, au lendemain du Coup de libération par les militaires, l’on a pu observer une torpeur au sein de cette formation politique dont les membres redoutaient une vindicte populaire.

Ce n’est d’ailleurs qu’à la désignation nocturne de Luc OYOUBI en qualité de Secrétaire Général par intérim, qu’une forme de sérénité a pu être observée à travers le retour ses avatars sur les réseaux sociaux.

Celà dit, les Gabonais qui sont certes de nature pacifique, permettront’ils que ce Parti qui les a longtemps precariser, continue allègrement ses activités, sans aucune sanction ?

Selon certains observateurs de la vie politique nationale, << Ali BONGO a été certes déposé avec les institutions et le gouvernement qui l’ont accompagné durant son magistère, mais à cela, faudrait nécessairement ajouter le parti qui depuis 2009 l’a également soutenu dans les différents coups d’État électoraux perpétré au détriment du peuple Gabonais, qui aujourd’hui malgré la bonne foie des nouvelles autorités de transition, réclame néanmoins d’avantage des sanctions contre les personnes physiques ou morales qui officiellement ce sont rendus coupables de la misère du peuple, en l’occurrence le Parti Démocratique Gabonais >>.

Voilà bien des propos qui annoncent déjà l’ambiance de la commission  » réparation et vérité  » de la future Conférence Nationale, qui aura la mission de faire table rase du passé, Gage d’une réelle unité nationale retrouvée.