Publier le 15 Novembre 2023, le bilan des 60 jours de la Task force laisse non seulement un goût amer à l’écoute des nombreuses déclarations de détournements et surfacturations, mais également un certain nombre de questions sans réponses.
En effet, plusieurs entreprises épinglées dans ce rapport d’audit des marchés publics, visant à dépoussiérer la dette publique de l’Etat et contrôler l’utilisation des fonds ayant » servi » à la réalisation des projets relatives à leur décaissement, ont certes été nommément cité dans cette publication, mais plusieurs questions restes en suspends tels que :
1/ Qu’elles sont les personnes ayant pour le compte de l’Etat signées ces contrats ?
2/ Les Marchés publics ou encore les services d’études et d’analyses des conventions des institutions ayant octroyées ces contrats n’ont ils pas constaté ces exactions, qui dénote d’une délinquance économique et financière ?
3/ Si oui, pourquoi ne l’aient ont ils pas simplement interrompu ?
4/ Ont-ils été complices ? Dans ce cas pourquoi ne sont-ils pas inquiété, ou encore nommément cité dans ce rapport ?
Il est important de rappeler ici, le paragraphe (2) dudit rapport qui dans son contexte stipule : << La Task force passera en revue le fichier correspondant, afin de s’assurer de son exhaustivité, de sa réalité, avec une tolérance zéro en cas de fraude, de fausses déclarations, de surfacturations ou de rétro commission >>
L’on est tenter de se poser la question de savoir ce qu’on vont devenir les personnalités impliquées. Quand et sur qu’elle forme de procès vont-elles être mises en cause ?
Aussi, si le but d’un audit est de contrôler l’état financier d’une structure à travers le vérification de l’exercice des fonds, afin de s’assurer de son exhaustivité, alors le rapport des 60 jours de la Task force, aussi détaillé qu’il paraît, devait dans ce cas, à l’aune des carences observées, révélé en chiffres, le niveau actuel de la dette de l’Etat.
Autant d’incongruités, qui laissent planer l’idée, que le temps des petits arrangements d’arrière boutique n’est pas tout à fait révolu.