Plus rien ne va à la Société d’Energie et d’Eau du Gabon. Majoritairement détenue par l’Etat Gabonais, la SEEG va de mal en pire. Principale entreprise dans la fourniture de l’eau et de l’électricité, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon, présente une certaine incompétence, quant à ses missions régaliennes.
Cette situation désastreuse, caractérisé par de nombreuses coupures intempestives et l’inaccessibilité de l’eau dans certaines zones urbaines, aussi bien dans la capitale, qu’à l’intérieur du pays, prend des proportions intolérables. C’est du moins le message qu’a tenu à passer, le Chef de l’Etat, lors de son passage ce weekend à Ndendé dans la province de la Ngounié. Des propos d’avertissements qui se joignent aux nombreuses plaintes et cris de détresses des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Cela dit, une question reste du moins préjudicielle et importante. Celle de savoir, ce qui réellement suscite cette incompétence ? Il existe en chaque situations problématiques deux principaux facteurs : endogènes ( en interne qui dépend de nous ) et exogènes ( en externe qui est indépendant de notre volonté). De quel de ces deux facteurs se situe celle de la SEEG, quand on sait, que ce problème date maintenant de près d’une décennie ?
Des réponses nous serons sans doute donner lors de cet éventuel entretien que nous aurons, à la suite de la réponse à notre demande d’audience au près des autorités de cette structure étatique.
Cela dit, une chose est sûre et compris de tous, la SEEG devrait subir une restructuration profonde, aussi bien de ses ressources humaines, que ses équipements techniques, pour espérer reprendre la main et redevenir une entreprise de prestige comme jadis elle l’a été.