<< Il est de nature en droit, que la vérité soit dite au nom de la justice et du bon sens >>, cela dit, force est de constater avec désolation, que notre civilisation plonge inexorablement dans une propagande inconsistante, qui chaque jour un peu plus, frise à la diffamation.
Force est de constater pour le déplorer, que bon nombre de nos confrères de la presse, qui dans un empressement de publication,manquent d’épaisseur dans le traitement des papiers. C’est le cas en effet, et pour un fait surprenant, de nôtre confrère Gabon Média Time, dont on reconnaît une certaine notoriété, qui dans un article publi-reportage soulignait, une incompétence à l’actuel Directeur Général du Budget et Comptes Public ( DGBFIP ), qui dès sa prise de fonction n’a ménagé aucun effort à l’aboutissement des résultats escompter des missions de vérifications des chantiers financés par l’Etat.
À ce titre, il est par devoir de vérité judicieux de rappeler, afin de préserver les missions nobles de la presse dans le fonctionnement d’un état, qu’il peut y avoir des manquements ou des incompréhensions, mais force reste à la la vérité.
En cela, il paraîtra professionnel, de mettre en exergue les textes et lois sur les missions régaliennes du Directeur Général du Budget et des Comptes Publics, afin que la vérité des faits soit claire au sein de l’opinion, qui aujourd’hui croît fermement à l’offre de Restauration des Institutions brandi par le CTRI.
En ce qui concerne les missions du Directeur Général du Budget et des Comptes Publics, il est clairement ordonné dans le décret 0056 du texte fondateur de la DGBFIP, en son article 21 que :
Le Service Exécution des Dépenses d’investissement est notamment chargé :
- de la Centralisation des ordonnancements des dépenses imputées au budget d’investissement, d’en contrôler la régularité, d’en autoriser éventuellement la saisie et ordonner leur transmission au services compétents ;
- de la centralisation et di contrôle des liquidations de dépenses et d’ordonner leur transmission aux services paiements;
- de la validation des annulations des engagements ;
- de l’exécution des modifications budgétaire acceptées par les autorités compétentes ;
- du suivi, pour le compte de la DGBFIP, de l’exécution du budget investissement.
Aussi, en son articles 66, le même texte prévoit que : la Direction du Contrôle du Service Fait et de l’exécution des Marchés est notamment chargée :
- de suivre la bonne exécution des marchés publics en effectuant des visites périodiques et inopinées des chantiers et de suivre la livraison des fournitures, services et des matériels en cours de fabrication ;
- d’assurer le contrôle de l’exécution technique et financière et la conformité des réalisations par rapport aux marchés conclus et bien d’autres.
À cela, s’ajoute en son article 25, le décret portant fusion entre la DGCRCP et la DGB pour donner naissance à la DGBFIP, stipulant clairement : que le Service des Vérifications des Dépenses d’Investissements est notamment chargé :
- d’effectuer, préalablement à l’accord du visa du contrôleur Budgétaire, toute vérification utile aux fin de confirmation de la réalité de la dépense exécutée dans le cadre du budget d’investissement, à l’exception des prestations intellectuelles ;
- de procéder au contrôle sur place des aspects de la dépense liés notamment au coût, à la qualité, à l’effectivité et à la destination des travaux de construction, de réfection d’ouvrages de toute sorte ou d’équipements de toute nature financé par les ressources publiques, pour ne citer que ceux-là.
De même, le décret 211 /PR/ MEF du 02 Juillet 2020 portant réorganisation de la DGBFIP, stipule en son article 54 que :le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment le décret n°0058/PR/ MBCP du 16 janvier 2015 et le décret N° 00026/PR/MEF du 18 mars 2020 susvisés sera enregistré, publié au journal officiel et communiqué partout où besoin sera.
Voila en substances, les éléments juridiques qui donnent pleinement les droits au Directeur Général du Budget et des Comptes Publics, d’agir en toute efficacité, sur le terrain de chantier investis par l’Etat, sans que cela ne soit confondu à des veilleietés, sans véracités et fondements aucuns.