Gabon Transition : Composition de l’Assemblée Constituante/ Le CTRI face à un casse-tête chinois ?

Depuis le Coup d’Etat oups de libération voulais-je dire, du 30 Août 2023 au Gabon, les nouvelles autorités de transition procèdent depuis lors à plusieurs changements issue de la dissolution de certaines institutions.

c’est ainsi que nous avons observé la nomination des membres du gouvernement ; du bureau du Sénat et de l’assemblée Nationale. Des nominations qui si pour certaines sont passées sous silence, d’autres ont fait l’objet de fortes contestations, rappelant ainsi à une bonne partie de l’opinion nationale, les vestiges des temps BONGO.

Recrée

Celà dit, lors de la poursuite de ses échanges avec ( les forces vives de la nation) le Président du CTRI en recevant un comité de sages, composé de Guy NZOUBA NDAMA ; Jean Clément Didjob DIVUNGUI ; Paul MBA ABESSOLE et Idriss NGARI, précisait l’ossature de la futur assemblée constituante, qui selon lui, conterait soixante dix parlementaires (70), dont vingt cinq (25) pour les parties politiques ; Cinq (5) militaires ; quinze (15) issus de la société civile ; 15 des confessions Religieuses et Dix (10)des associations et organismes nationaux.

Un Schéma difficile à consolider dans l’opinion ?

Un effet, dans un pays profondément enclavé dans une osmose trivial, doublé d’un communautarisme sectaire, l’on se demande sur quel coup de baguette les nouvelles autorités de transition vont-elles puiser la force et l’énergie nécessaire pour faire assoir cette assemblée constituante très restreinte.

Sur quel critère de légitimité seront choisis les futurs siégeant ? les populations ratifiront-elles les choix portés ?

Autant de questions qui semblent faciles à la prononciation, mais qui dans le fond cachent, probablement les germes d’un possible  » dérapage du train de la transition  ». Toutefois, le Président du CTRI devrait savoir à travers sa maîtrise des renseignements, qu’il va falloir dans la composition de cette assemblée constituante, un dosage chirurgicale, afin de garder les équilibres géostratégiques, pour préserver l’unité nationale.

Car de fortes inquiétudes, tel que les audiences accordées à la résidence présidentielle de LAMBARÉNÉ uniquement aux leaders de la communauté Myènè qui ne représente que 20% de la population locale, lors de son passage d’hommage à Rose Francine Rogombé, laisse craintif les communautés Fang ; Akelè et Meriè qui voient d’un mauvais oeil, un possible retour à l’ordre ancien.