Il est aujourd’hui évident, que le plus difficile est en cours, dans ce processus de libération, par l’intervention spéciale du CTRI à l’annonce de résultats tronqués du scrutin du 26 Août donnant Ali BONGO vainqueur avec plus 60% de suffrages.
En effet, après près d’un mois d’observation d’un Gabon sans les BONGO à la tête de la Présidence de la République, l’on se demande quelle tournure va prendre cette période transitoire ? Il est vrai que le Gabon connaît quelques changements, aussi bien sûr la structure, avec l’arrivée de quelques nouvelles têtes dans le corpus de commandement, mais force est de reconnaître que aucune différence de management n’a jusque là encore été déployé.
Impatience ou Méfiance ?
Toutes les transitions qui ont échoué ont eux un ingrédient commun ; le manque considérable d’inclusion au processus de Transition. Cette absence peut soit être entretenue par les autorités de transition ou simplement occasionnée par l’inactivité d’un peuple enfantilliser par l’accessoire, laissant l’essentiel lui passer sous la main.
Celà dit, les Gabonais devraient absolument se réveiller du sommeil de la passivité, en accompagnement fortement les nouvelles autorités durant toute la période transitoire, en apportant leur avis sur certains choix et décisions. Aussi, au regard de certaines problématiques leur donner du temps pour trouver les solutions durables à celles-ci.
L’on constate depuis la prise du pouvoir par le CTRI, une montée de crise sociale à travers des revendications syndicales à juste titre sans aucun doute, mais il serait judicieux pour le bien de tous de faire une concession de temps, afin que le nouveau gouvernement puissent dans un délai relativement raisonnable, prendre les mesures et solutions qui s’imposent. Car la grogne sociale a toujours servit de porte d’entrée au mauvaise intentions.
Il n’est pas nécessaire de préciser que le Gabon n’a jusque là pas encore retrouvé sa pleine stabilité, et donc qu’une grogne sociale sévère ne fera que fragiliser, les nouvelles autorités de transition.