Une centaine de personnes auraient été tuées selon les autorités gazaouies, un bilan que Tsahal conteste. L’événement a provoqué l’indignation de la communauté internationale.
C’est, selon Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, «une des attaques les plus meurtrières à Gaza depuis près de trois mois». Mardi 29 octobre, une frappe israélienne a rasé un bâtiment où étaient réfugiées des dizaines de Palestiniens, à Beit Lahia.
Alors que l’immeuble abritait la famille étendue des Abu Nasser, d’après des publications de proches et des témoins interrogés par la presse, le nombre de morts approcherait, selon les différents décomptes, une centaine de victimes, dont un quart d’enfants. Ce qui en ferait même un des pires bilans, pour une seule frappe, depuis un an de bombardement dans l’enclave.
Réagissant à la frappe, le porte-parole du département d’Etat américain, Matthew Miller, a déclaré que les Etats Unis étaient «profondément préoccupés par les pertes humaines causées par cet incident. C’est un incident horrible, avec des conséquences horribles.
Je ne peux pas parler du nombre total de morts, mais on rapporte que deux douzaines d’enfants ont été tuées dans cet incident. Il ne fait aucun doute qu’un certain nombre d’entre eux sont des enfants qui fuient les effets de cette guerre depuis plus d’un an maintenant. Nous avons contacté le gouvernement israélien pour lui demander ce qui s’est passé ici.»