Grogne à la CNAMGS : Sur quel fil de rasoir tient Séverin Maxime ANGUILE ?

Proche du clan Sylvia Bongo Valentin et de la Young Team, l’actuel Directeur Général de la Caisse Nationale d’assurance Maladie et de Garantie Sociale, Séverin Maxime ANGUILE a une fois de plus échappé à une éjection lors du dernier conseil de ministre du mercredi 08 Novembre 2023.

En effet, à la tête de la CNAMGS depuis 4 ans déjà, avec au compteur une gestion décriée par une bonne partie du personnel et même de certains membres du top management, l’un des rares hommes lige du clan Sylvia Bongo Valentin encore en fonction, se conforte depuis son arrivée au sein de cette entité étatique d’offre social, dans un antagonistes permanent avec ses employés à travers des licenciements abusifs, pour des motifs  » fallacieux « .

Ayant pour missions de garantir la couverture maladie à l’ensemble de la population gabonaise et d’assurer le service des prestations sociales aux familles Économiquement Faibles, la CNAMGS, semble avoir été détournée de ces missions régaliennes. C’est en tout cas, ce que pense une bonne partie du personnel de cette entité depuis l’arrivée de Séverin ANGUILE à sa tête.

<< Déjà, dès sa prise de fonction, il a tout de suite mis fin au contrat de plusieurs collaborateurs sans réelles explications. Nous avions d’ailleurs de ce fait, perdu un collègue victime d’un accident vasculaire cérébral suite à cela. Pourtant, selon nos sources, plusieurs agences à travers le pays, font face à une absence de  main d’œuvre. A côté de ces licenciements abusifs, nous déplorons unanimement, l’attitude de ce monsieur qui n’est pas de nature à promouvoir l’unité, mais bien au contraire, fait plutôt dans du sectarisme communautariste et semble prendre plaisir de martyriser ses collaborateurs >>

Des propos étayer par le nombre de licenciements qui depuis son arrivée à la tête de cette institution, atteint des chiffres jamais connu par le passé. Face à cette situation de désaccord avec la Direction Générale, le Syna-Cnamgs avait entamé en juin dernier un mouvement de grève, visant à réclamer de la part de la celle-ci :

1/ l’enveloppe de 200 millions de Fcfa qui avait été votée pour l’acquisition des parcelles de terrain en faveur des agents.

2/ Celle de 512 millions de FCFA prévue pour des crédits automobiles. que n’ont jamais bénéficié les agents depuis l’arrivée de l’actuel DG.

Des réclamations qui jusque là n’ont trouvées aucune réponse favorable. Une stratégie de l’autruche qui invite les agents à une levée de boucliers plus virulente que les précédentes. Les autorités de transition pour la Restauration des institutions devraient intervenir au plus vite, au risque de voir la Cnamgs mourir dans cette affrontements à l’arme lourde.