Après avoir brillé négativement dans un pouvoir oligarchiquement ploutocratique, l’ancien homme de confiance du président déchu s’érige en donneur de leçon en critiquant publiquement le projet de nouvelle Constitution gabonaise proposé par le CTRI.
Sans être une référence exemplaire, Bilie-By-Nze est désormais l’ennemi premier de la nouvelle Constitution proposé par le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), piloté par le Général Oligui Nguema.
L’ancien porte-parole Ali Bongo, par ailleurs natif de Ntang Louli, a affirmé que lui et ses partisans s’engagent à mener des actions légales et démocratiques pour sauvegarder la République, ses principes et ses valeurs. Leur objectif est clair : barrer la route à cette nouvelle mouture de la « mère des lois », actuellement examinée par le CTRI et le gouvernement. Ce texte suscite un vif débat au sein de l’opinion publique, notamment en ce qui concerne certains de ses articles jugés controversés.
Le projet de nouvelle Constitution, que Bilie-By-Nze a encore qualifié lors d’un point de presse de sa plateforme, de « pernicieux », propose pourtant plusieurs amélioration par rapport à la version précédente, marquée par un fort contrôle centralisé.
Des mesures comme le retour au septennat présidentiel et l’inclusion de garanties institutionnelles sont censées apaiser les tensions et favoriser une gouvernance plus équilibrée.