À l’aune d’une cabale certaine, l’on peut bien se poser la question de savoir, qui en veut à ce point au DGBFIP ?

À l’occasion de la fête du travail en différé, pour le compte de la Direction générale du Budget et Finances Publiques, Aurelien MINTSA MI NGUEMA, dans son discours de circonstances hautement acclamé, par les travailleurs de ladite institutions, venus nombreux à ce moment de réjouissance, reconnaissait, en réponse à son Secrétaire général, l’absence de certaines attentes des travailleurs, sans pour le moins prendre un quelconque engagement sur une éventuelle augmentation de prime, tel que l’a maladroitement affirmé notre confrères, Gabon Médias Time, dans son article du 28 Mai 2024, prêtant ainsi des intentions infondées à l’actuel Directeur Général du Budget et des Finances Publiques, qui osons le dire clairement, fait l’objet d’une cabale subtil.

En effet, depuis sa prise de fonction au lendemain du coup de libération du 30 Aout 2023, l’actuel DGBFIP vit une tempête médiatique visant à le discréditer. Une manœuvre bien connue des pipelines du sérail, qui dissimule bien la présence de grosses légumes tapis dans l’ombre, qui probablement trouvent gênantes les manœuvres vigilantes du Directeur Général du Budget et des Finances Publiques, qui ne visent en réalités, qu’à apporter un avis technique, sans intérêts aucun au autorités de transition, en tête desquelles, le Gle Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.

Qui en veut viscéralement à A-2-M-N ? Longtemps gérée par une caste de privilégiés, la Direction Générale du Budget et des Comptes Publiques,comme celles des Doines et Impôts, sont restées pour certains nostalgiques de l’ordre ancien, des chasses gardées, que le Président de la Transition dans son engagement de restauration des institutions, a tôt fait de donner un coup de rangers, lui qui heureusement maîtrise parfaitement bien la nécessité d’une géopolitique d’équilibre et bien entendu, les joutes au sein du pouvoir, qui malheureusement à bien des égards, frisent au ridicule, fragilisant ainsi, la cohésion et l’unité nationale,seules gages pour un réel essor vers la félicité tant rêver.

L’apologie de la traîtrise est vieille comme le monde, nous enseigne, les Saintes écritures. En effet, pour peut que nos intérêts soient revues à la baisse, l’homme sans conviction et loyauté peut se retourner contre son allié d’hier, soit de façon frontale, comme l’avait fait Bertrand Zibi ABEGHE en 2016 face à Ali Bongo devenu sourds et insensible aux attentes des gabonais, en le désavouant sur la place publique, où subtilement en jouant en couverture intra-muros les pyromanes. Le Gle Président qui se bat diablement, pour rassurer les gabonais encore incrédules à son engagement, devrait trouver le temps de siffler la fin de la récréation au sein de l’exécutif, avant qu’il ne soit trop tard.

E-S BIKOU-BIKOU