La campagne du référendum constitutionnel a été ouverte ce mercredi 6 novembre au Gabon. Dans la capitale politique du pays, c’est un populaire mouvement baptisé «Coordination national pour le vote du oui à la Constitution», qui bat la chamade des partisans du « non » car, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, et plusieurs haute personnalités de l’administration publique ont démarré fortement l’activité avec cette vibrante organisation.
La campagne pour le scrutin référendaire est désormais lancée. Le chef du gouvernement, de Transition, Raymond Ndong Sima, dans sa veste de Coordinateur national de la «Coordination nationale pour le vote du oui à la Constitution», a mobilisé, ce mercredi 6 novembre 2024 à Libreville, ses troupes pour aller sur le terrain et appeler les populations à choisir le «oui». «Ce que j’attends, c’est d’aller au contact des autres et de leur dire d’aller voter», a indiqué le Chef du gouvernement.
La dernière ligne droite pour le référendum a donc été empruntée ce mercredi par les partisans du oui comme ceux du non. Ne voulant pas se déjuger puisqu’étant le porteur de ce projet de Constitution, soumis à la validation des Gabonais, le 16 novembre prochain, Raymond Ndong Sima, met toutes les chances du côté du «Oui».
Avec son groupe, constitué notamment des présidents actuels des deux chambres du Parlement (Jean François Ndongou et Paulette Missambo), du vice-président et de la Secrétaire générale, intérimaires du Parti démocratique gabonais (PDG) Paul Biyoghé Mba et Angélique Ngoma, de plusieurs membres du gouvernement, de plusieurs responsables du régime déchu, ainsi que des personnalités telles que Jean-François Ntoutoume Emane, Paul Malékou, Zacharie Myboto… il entend conquérir la majorité des suffrages au terme de l’élection.