Dans le but de permettre aux populations de la commune de Ntoum de comprendre les enjeux du projet de la nouvelle constitution et de réussir la campagne du Oui, Serge Nzeng Ango a organisé le 14 novembre, plusieurs causeries-débats avec les populations de cette localité.
S’il donne un ancrage légitimé par les urnes au Gabon, ce vote ouvre aussi une nouvelle page des libertés démocratiques tant souhaitées par les forces vives de la nation : » Je convie les populations de Ntoum en âge de voter à aller récupérer leurs cartes d’électeurs afin de voter massivement pour le oui le 16 novembre prochain car, voter oui signifie opter pour le changement démocratique alors que le Non demeure un recul pathétique des institutions de la République. », a-t-il indiqué.
À la différence d’autres organisations qui ont choisi les contestations ou les autres actions populaires, Serge Ango a lancé sa campagne par la vulgarisation du projet de loi fondamentale afin de doter les populations de la banlieue de Libreville d’un argumentaire nécessaire pour mobiliser et convaincre tous ceux qui sont encore sceptiques. Au cours des échanges, les participants venus des différents quartiers de Ntoum ont suivi quatre communications dont la « Démocratie et politique au Gabon est un enjeux de l’évolution des institutions gabonaises » .
Selon le coordonnateur de l’Union Nationale, personne ne devrait méconnaître le droit d’un chef d’État en fonction de consulter le peuple au moyen d’un référendum. Insistant sur le bien fondé de la convocation du référendum constitutionnel, il a indiqué que toute décision prise en dehors du peuple n’a pas de valeur légitime. « Nous pensons que le bon démocrate est celui qui n’a pas peur de la sanction du peuple. Bien au contraire, l’associer à toutes les grandes décisions qui engagent la vie de la Nation devrait être un exercice naturel des bréviaires de la démocratie », estime-t-il.