Déférés devant le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville le lundi 21 octobre 2024, ils risquent jusqu’à 10 ans de prison et une amende équivalente à cinq fois la valeur de l’ivoire saisi, conformément aux articles 390 et 398 du Code pénal gabonais.
Les faits remontent au vendredi 11 octobre 2024 à Kango, dans la province de l’Estuaire. La Direction de la Lutte Contre le Braconnage des Eaux et Forêts et l’antenne de la Police judiciaire (PJ) de Ntoum, appuyés par l’ONG Conservation Justice (CJ), ont procédé à l’arrestation de 5 personnes dont la plupart des ressortissants sont gabonais.
Elles ont été interpellées alors qu’elles tentaient de vendre neuf pointes d’ivoire, en violation de la législation en vigueur. Le Gabon fait partie des pays ayant l’une des plus grandes populations d’éléphants au monde et bien protégée dans le pays. Ce qui permet bien entendu de préserver l’environnement pour garantir un avenir meilleur aux générations futures.
Malheureusement, les braconniers ne l’entendent pas de cette oreille puisqu’ils sabotent toutes ces initiatives relatives aux efforts de préservation à l’instar de ceux interpellés à Kango qui n’ont pas hésité à sectionner des défenses d’éléphants pour se faire de l’argent.
Cette saisie lève donc le voile sur les efforts constants des autorités gabonaises pour combattre le trafic d’ivoire, un fléau qui menace non seulement la biodiversité, mais aussi l’économie locale et les écosystèmes.