La capitale du pays, Montevideo, est gagnée par la criminalité liée à la drogue. L’insécurité, la criminalité et le narcotrafic sont devenus au centre de la campagne pour les élections générales, qui ont lieu dimanche.
Dans le port de Montevideo, situé sur l’estuaire du Rio de la Plata, dans le sud de l’Uruguay, les allées et venues sont incessantes.
En cette matinée grise d’octobre, des bateaux de pêche coréens transfèrent leurs prises dans des camions réfrigérés, tandis que des convoyeurs à bande déversent des tonnes de céréales dans trois longs navires vraquiers.
Plus loin, à côté d’une route bruyante où défilent les camions forestiers, des ouvriers s’affairent sur plusieurs chantiers clôturés : face à l’augmentation du trafic de conteneurs, qui a bondi de 62 % depuis 2019, les autorités du port ont prévu de nombreux aménagements, dont l’élargissement de 27 hectares du terminal où s’empilent les blocs multicolores.